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Poètes retenus – 2025

Nom Pays/ année de naissance Dernier recueil Traduit par Edité en…par Situation actuelle :  dans son pays
 Ella YEVTUSHENKO
Ukraine (1996) Au cœur de la maison Traduction d’ Ella Yevtushenko  relue par Bruno Doucey 2023  éditions Bruno Doucey  Ella Yevtushenko est née en 1996 à Kyiv où elle vit toujours. Elle appartient à la plus jeune génération des poètes ukrainiens qui a fait de la culture une arme d’expression, de révolte. Poète, traductrice, musicienne, vidéaste, elle a établi , traduit et présenté avec Bruno Doucey une anthologie bilingue ukrainien-français «Ukraine 24 poètes pour un pays ».
Elle a publié son deuxième recueil, Au cœur de la maison en traduction française chez Bruno Doucey en 2023. Et elle crée des chansons à partir de poèmes dans le cadre de son projet Thuyone,
ainsi que des vidéos de chansons ukrainiennes sur la chaîne YouTube « Yak Po Notakh ».
Mahmoudan HAWAD   Niger (1950) Fiel de Cuivre  Traduction d’ Hélène Claudot-Hawad  2024 éditions la rumeur libre Né en 1950 au nord d’Agadez, dans le Niger, le poète – mais aussi peintre et musicien – Mahmoudan Hawad est originaire de l’Aïr, massif montagneux du Sahara central. Dans ses textes, il s’oppose aux pouvoirs politiques des quatre pays – Libye, Algérie, Mali et Burkina Faso – sur lesquels s’étendait autrefois le territoire des Touaregs dans le Sahara central, et au rétrécissement de leur monde orchestré par les prédateurs du sous-sol saharien qui s’efforcent de diviser les Amazighs entre sédentaires et nomades, blancs et noirs, animistes ou chrétiens et musulmans.
Seule une partie de ses textes qu’il compose dans sa langue – le tamajaght – et qu’il note en tifinagh – l’écriture des Touaregs – a été publiée en traduction.
Ainsi depuis son premier recueil Caravane de la soif paru en 1985, puis réédité en 1987 chez Edisud, il a publié divers recueils dont les derniers : en 2017 Furigraphie ; poésies, 1985–2015, traduites par Hélène Claudot-Hawad (éditions Gallimard). Et en 2024 Fiel de cuivre (éditions La Rumeur Libre) dans la traduction d’ Hélène Claudot-Hawad.
Son œuvre met en scène des mondes « infiniment en marche » qui se rencontrent, se métamorphosent, se recomposent pour continuer leur route. Le drame et la résistance du peuple touareg ou de tout peuple menacé d’extermination émaillent son univers.
Dmitri STROTSEV Biélorussie (1963) Où j’étais pendant les quinze dernières années. Je criais Poèmes traduits du russe par Ariadna Tchatchanidzé, Svetlana Trofimova et Irène Imart 2022 éditions « Le ver à soie » éditrice Virginie Symaniec Dmitri Strotsev né à Minsk en 1963, est un poète d’origine géorgienne russophone de Biélorussie. Dans les années 1990 à Minsk, il était déjà reconnu comme l’un des poètes russophones les plus importants de l’underground. Il faisait partie de la mouvance du Prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch et des intellectuels qui cherchaient une alternative aux normes de la culture soviétique . Il a fondé sa maison d’édition, Vinograd, entre Minsk et Moscou. Et il s’est opposé au régime d’Alexandre Loukachenko qui dénonçait ce qu’il appelait « l’art dégénéré ». Devenu une figure de l’opposition, il a été emprisonné en 2020. À sa sortie de prison, il a dû fuir son pays et s’est installé à Berlin. Aujourd’hui, Dmitri participe à de nombreux événements en Allemagne où il publie des poètes à partir de la langue biélorussienne. Il s’oppose à la guerre en Ukraine et à la prise d’otage de son pays par la Russie. Son recueil Où j’étais pendant les quinze dernières années. Je criais témoigne de la répression en Biélorussie