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Poètes retenus – 2019

Nom Pays/ date de naissance Titre de l’œuvre poétique  traduite en français Nom du traducteur/ traductrice Année d’édition/éditeur Situation actuelle
ANGYE GAONA COLOMBIE/1980 Poèmes Pedro Vianna 2012/ publication dans la Revue La Voix des autres no 5 « dans les maquis de la poésie » Depuis la mobilisation internationale qui a suivi son emprisonnement, le procès d’Angye Gaona est toujours reporté « sine die » puisqu’il a été prouvé que les chefs d’accusations portés contre elle par le gouvernement colombien ne sont que falsifications. Vivant en Colombie sous la menace d’une nouvelle arrestation, elle n’a pas renoncé à son combat pour la liberté même si elle se trouve contrainte à la discrétion. Angye Gaona a figuré parmi les 5 poètes retenus pour l’élection du Prix International du poète résistant en 2015.
BUCHUNG D. SONAM TIBET/1972 Conflit de dualité suivi de Chants au loin Bernard Long et Mireille Mahous 2015/ éditions L’Harmattan Bhuchung D. Sonam naît en 1972 en pleine révolution culturelle à Rivoche, un petit village du Tibet central. En 1983, à l’âge de 11 ans, il s’enfuit en Inde à Dharamsala.
Son premier livre de poèmes est publié en 2002 et son deuxième en 2007. Cette même année, il part étudier aux États-Unis, où il écrit Songs from a Distance, traduit en français.
Sonam travaille au ministère des Affaires étrangères du Gouvernement tibétain en exil, et est également traducteur.
ASHRAF FAYAD GAZA/1980 Instructions, à l’intérieur Abdellatif Laâbi 2015/ éditions Le Temps des Cerises D’origine palestinienne, Ashraf Fayad avait représenté l’Arabie Saoudite à la Biennale de Venise en 2013, année où il fut arrêté une première fois pour blasphème. Relâché, il est à nouveau arrêté sur dénonciation en janvier 2014, pour avoir  tenu  des propos contre Dieu dans un café. Il  a été condamné à mort par décapitation en 2015, pour apostasie,  au motif que ses poèmes contenaient des idées blasphématoires.  Accusé  de promouvoir l’athéisme dans ses poèmes,Ashraf Fayad doit s’excuser sous la menace et est condamné à quatre ans de prison et huit cents coups de fouet. Mais le 17 novembre : un autre tribunal revient sur la première sentence et le condamne à mort. Après une forte mobilisation internationale en 2016, Ashraf Fayad est finalement condamné à 8 ans de prison et 800 coups de fouet. La poésie pourra-t-elle  l’aider à tenir jusqu’à sa libération?